Immobilier à Lyon en 2022: l’heure du bilan?
C’est le cas dans de nombreux secteurs d’activité. Et c’est peut-être le cas pour vous au travail ou dans vos loisirs: l’arrivée de l’hiver marque l’heure du bilan de l’année écoulée. Et cela tombe bien car avec son parcours de vente long, c’est encore plus vrai pour l’immobilier.
Mi novembre a vu poindre des études et communiqués de presse permettant d’établir un premier bilan de l’année 2022 dans le Rhône. Bonne année? Mauvaise année? Hausse ou baisse des prix, c’est ce qu’on va voir dans cet article.
Des volumes de ventes quasi record… mais en baisse.
La Chambre des Notaires du Rhône a présenté le jeudi 10 novembre les chiffres immobiliers entre janvier et aout 2022. Et si ces derniers montrent une baisse des volumes des ventes de l’ordre de 2,70%, celles-ci n’en restent pas moins sur des niveaux records. Le Rhône se fait en effet le reflet du marché national pour lequel on table sur 1 145 000 ventes en 2022, contre 1 177 000 sur 2021.
Une légère baisse donc, mais des niveaux encore bien au dessus de 2019 ou 2020 qui affleuraient « seulement » le million de transactions.
On constate donc un décalage entre les chiffres annoncé et le sentiment de crise ressenti depuis plusieurs mois avec l’inflation, la hausse des prix de l’énergie et la remontée des taux d’emprunt immobilier. Et un marché qui revient à la raison après des années de « folie ».
Un marché lyonnais qui se tasse dans l’ancien.
Le prix des appartements anciens situé en ville augmente moins vite que ceux en périphérie. Mais il augmente encore pour atteindre 5 090€ le m2. Avec des disparités fortes entre les arrondissements. Lyon 2, Lyon 4 et Lyon 6, arrondissements historiquement « chers » enregistrent une légère baisse tandis que Lyon 5, Lyon 7, Lyon 8 et Lyon 9 sont toujours en hausse. Des chiffres en corrélation avec le ressenti au sein de l’agence, où l’on constate un vrai tassement sur les zones premiums de Lyon et une vraie difficulté à vendre certaines typologies de biens.
Victimes principales de l’encadrement de loyer et de la difficulté d’accès au crédit, les T1 et T2 voient les délais de vente s’allonger. Tandis que le T3 reste le bien le plus attractif.
Et c’est plutôt logique, quand on voit qu’un tiers des acheteurs lyonnais est un cadre supérieure trentenaire. Principalement originaire du département, ils achètent pour une durée inférieure à 5 ans. Une tendance vers des biens « consommables ». Logique, au vu de la dynamique de forte croissance des dernières années. Nécessaire, pour pouvoir profiter d’une plus value potentielle afin d’acheter plus grand dans le futur.
Moins de vente dans le Neuf… mais plus cher.
Il suffit d’avoir une connaissance qui travaille dans la promotion immobilière ou de participer à un événement professionnel pour se rendre compte que la dynamique du Neuf Lyonnais n’est pas au beau fixe. La raréfaction du foncier et la baisse du nombre de permis de construire accordés entrainent logiquement le marché vers le bas avec une baisse de 11% des volumes de vente. En revanche, les prix augmentent de 5,2% pour se caler à 6 310€/m2 en prix médian. Une chose est sure, l’augmentation du prix des matières premières n’y est pas étrangère.
Quel impact sur mon projet immobilier?
Les chiffres, c’est pratique pour pouvoir analyser la tendance des derniers mois. Mais quid du marché actuel si je souhaite vendre ou acheter dans les mois qui viennent?
Avec une forte augmentation du nombre de bien à la vente, et une baisse du nombre d’acquéreurs motivés et finançables, les délais de vente se rallongent, et il est plus que jamais nécessaire de calibrer son projet avec l’aide d’un professionnel.
Acheteurs, n’hésitez pas à me contacter pour me faire part de votre projet et étudiez ensemble sa faisabilité.
Vendeurs, je vous invite à télécharger ce guide qui vous permettra d’éviter les écueils d’un marché aux portes de la crise et je reste bien évidemment à votre disposition pour évoquer votre projet ensemble.