6 projets urbains à suivre à lyon et villeurbanne

3ème plus grande ville de France, Lyon n’en finit plus de réinventer. Une métamorphose initiée il y a maintenant 15 ans avec l’aménagement des berges piétonnes du Rhône, devenues un espace emblématique. Aujourd’hui ce ne sont pas moins de 23 grands projets d’urbanisme qui sont en cours et présentés sur le site de la métropole. Je vous en ai sélectionné six, répartis sur Lyon et Villeurbanne, qui auront à coup sûrs un impact sur leurs quartiers.

Part-Dieu… et ça continue encore et encore.

Débutée il y a plus de 10 ans, la refonte de Part-Dieu dessine les contours d’un quartier, certes d’affaires, mais plus agréable à vivre, avec des espaces publics accueillants et des mobilités repensées. Organisé autour de la gare SNCF, le quartier se veut le confluent des transports en communs lyonnais et assure le lien entre 3 lignes de tram, 11 lignes de bus, 1 ligne de métro, les lignes TER et les cars interurbains. 

Le parvis de la gare côté centre commercial. © grandlyon.com

À l’horizon 2024, c’est tout le fonctionnement du quartier qui aura évolué en même temps que la gare qui va se voir dotée de 2 nouvelles entrées sud au niveau de l’avenue Georges Pompidou, 3 nouvelles galeries et 6 accès de plus au quai. Des changements qui marqueront la fin de la 1ère phase du projet avant la 2ème phase à l’étude pour 2024-2030.

Mais la Part-Dieu, ce n’est pas seulement le 2ème quartier Tertiaire français, une gare et un centre commercial. C’est aussi un quartier à vivre qui, grâce à un rééquilibrage entre l’offre de logement, les commerces et les bureaux, devient plus agréable, plus humain, plus chaleureux. 

Les espaces publics, végétalisés, deviennent des lieux de pause et des remparts contre les îlots de chaleur. Ce sont en effet pas moins de 600 arbres qui seront plantés dans le quartier ces deux prochaines années.

Comme le reste de la ville, Part-Dieu s’adapte et offre plus de places aux modes de transports doux et actifs: voies lyonnaises cyclistes, stationnements vélos en augmentation, réduction de la vitesse à 30km/h pour les voitures, plus grandes zones piétonnes etc…

Une presqu’ile à vivre.

Après Part-Dieu, la presqu’île n’est pas en reste et entame sa mue avec pour horizon 2030. Un seul objectif: faire de l’hyper centre lyonnais un quartier plus agréable à vivre pour toutes les générations et usages. En étant plus calme. Et plus vert.

Là encore, la feuille de route parait simple: jouer sur les mobilités et la végétalisation pour faire de la zone un quartier plus agréable à vivre. Et pour se faire, deux grandes opérations représentent le coeur du projet de la métropole.

Réaménager les 2,5km de rive droite du Rhône que sont les quais situés entre le tunnel de Croix-Rousse et Perrache. 

Un secteur aujourd’hui essentiellement routier, rendant l’accès au fleuve compliqué et qui subit de nombreuses pollution. Le projet a fait l’objet d’une concertation fin 2021. Une seconde phase de concertation aura lieu en 2023. Le début des travaux est prévu pour 2025.

Apaiser la presqu’île. Là encore, l’idée est de rééquilibrer les mobilités et améliorer le cadre de vie de manière plus globale que ces dernières années. Après la rénovation de la place des Jacobins, celle des Terreaux et de la rue Victor Hugo, le projet est maintenant plus long terme avec là aussi un horizon 2030. Pour respecter ce timing, les changements débuteront dès 2023 dans le 1er arrondissement.

Un projet ambitieux, vertueux, qui regroupent plusieurs projets annexes comme la requalification de la M6/M7 et l’aménagement des rives de la Saône.

Une autoroute A7 qui devient un boulevard Urbain vert.

Cela fait des années qu’on en parle. Les usagers du tunnel sous Fourvière le vivent de manière quotidienne. Chaque jour, plus de 115 000 véhicules empruntent ce bout d’autoroute situé entre Pierre-Benite et Limonest. Bruit, pollution, trafic saturé… Que ce soit pour les riverains ou pour les usagers, la situation devient très compliquée et il est temps de faire quelque chose pour améliorer la situation. Un changement possible avec la déclassement de l’autoroute en 2016 et la reprise de la gestion de la voirie par la métropole. Depuis les changements sont minimes mais améliorent petit à petit la situation pour changer les usages et favoriser l’utilisation des transports en commun et du covoiturage. L’apparition d’une voie de gauche réservé aux véhicules contenant plusieurs personnes en est d’ailleurs la principale illustration. Autres changements notables: la vitesse est passée à 70km/h, la la largeur des voies a été réduite, un couloir de bus a été créé entre le nouveau parking relais « Porte de Lyon » et la gare de Vaise sur la partie Nord, mise en place d’une ligne de bus Express reliant Irigny et Place Bellecour en 15 minutes.

L’objectif est de passer à 50 000 véhicules jour en 2030. C’est à mon sens le projet qui impactera le plus la qualité de vie en presqu’île et notamment celle du quartier Sainte Blandine, coincé entre Confluence et Perrache. Opportunité d’investissement? 

Les rives de Saône deviennent les terrasses de la Presqu’île.

Vous ne pouvez pas être passé à côté de ces travaux côté quai de Saône, parking Saint Antoine. Avec ces chantiers incessants depuis bientôt deux ans, il est difficile d’imaginer que cette zone sera le nouveau poumon vert de la presqu’île! 2 hectares de verdure pour contre carrer l’omniprésence de la pierre, optimiser le lien entre la presqu’ile et le vieux lyon et retrouver le bas-port ancestral.

La réalisation des terrasses apportera une dernière couche de vernis à un projet déjà bien entamé par la construction du nouveau parking Saint Antoine, la démolition de l’ancien parking et l’aménagement des berges pour en faire un grand jardin fluvial apportant du vert à la déjà très belle balade des bords de Saône, l’aménagement du quai Saint-Antoine et celui des place Saint-Nizier et d’Ambon.

Avec un peu de chances, vous pourrez dès cet été vous reposer à l’ombre de l’une des 30 essences d’arbres différentes prévues dans le jardin fluvial. À n’en pas douter un nouvel incontournable des balades lyonnaises.

Le futur jardin fluvial. © grandlyon.com.

Gratte-Ciel… toujours plus haut.

Direction Villeurbanne pour les deux prochains projets et on commence par Gratte-Ciel. Coeur historique de Villeurbanne, la métropole souhaite très clairement en faire un pole majeur. Le projet est dingue et vise à faire du quartier un modèle de la Ville de demain tout en conservant l’âme architecturale qui en fait sa particularité. Parce que l’historique est grand et beau aux Gratte Ciel. Sortis de terre en 1936 sous l’impulsion d’un maire visionnaire, Lazare Goujon, et d’un architecte moderne, Morice Leroux, les Gratte-Ciel constituaient alors le centre ville de Villeurbanne et c’est cette place qui sera redonné au quartier. Comment? 

Déjà en construisant plus 800 nouveaux logements, tous à prix abordables, avec une mixité de typologies, et qui respecteront l’héritage architecturale avec des tours en gradin de 6 à 14 étages.

En aménageant de nouveaux espaces arborés, favorisant une fois de plus les modes doux. Au total, près de 2,7 hectares seront aménagés pour le projet et transformeront l’avenue Henri Barbusse, l’esplanade Agnès-Varda, le passage Rey ou la rue Francis-de-Préssensé.

En doublant le nombre de commerce et en créant ce qui existe assez peu dans le quartier: des bureaux.

Tout ça sera évidemment accompagné d’un renforcement des équipements publics avec la création de nouveaux groupes scolaires, l’agrandissement du lycée Pierre-Brossolette, ainsi que la création d’un nouveau complexe sportif et d’une nouvelle crèche municipale. 

Vous l’aurez compris, un beau projet qui fait de Gratte-Ciel l’un des quartiers dans lesquels investir à Villeurbanne.

Gratte-ciel en 2030. © grandlyon.com.

La mue s’opère pour les Buers

Situé au Nord-Est de Villeurbanne, le quartier des Buers, qui compte tout de même 6000 habitants, est l’un des plus anciens quartiers de Villeurbanne, l’un des plus populaires. Mais aussi l’un des plus décriés. Ce qui en fait l’un des plus abordables aussi. Depuis 2012 et pendant encore 8 ans, de grands projets d’aménagements urbains vont se succéder pour rendre la vie aux Buers plus agréable, augmenter le nombre de logements ainsi que les services offerts aux habitants. Coeur de ces projets, la rue du 8 mai 1945 est appelé à devenir le principal lieu de vie du quartier! La place des Buers sera complètement repensée d’ici 2024 avec pour objectif, là encore, de repenser les mobilités, intégrer de la végétation et réduire les îlots de chaleur.

Niveau logement, deux axes sont déjà programmés. Améliorer l’offre de logements existantes grâce à la rénovation énergétique de près de 500 logements et l’aménagement des espaces verts extérieurs. Mais aussi en démolissant 150 logements anciens pour en reconstruire une centaine. Pour accompagner ces changements, un pôle économique de 4 000 m2 de bureaux et d’activité artisanales est programmé pour 2025.

C’est tout au nord des Buers que le changement est déjà notable. Le nouveau quartier du « Terrain des soeurs » s’anime doucement mais surement depuis 2012 et est aujourd’hui sur le point d’être terminé. 440 nouveaux logements, conciliant architecture moderne et performance énergétique, ont déjà été livrés et 2 100 m2 de commerces les accompagnent. Et le parc Elie Wiesel offre déjà ses 4 300 m2 de verdure aux habitants.  

© grandlyon.com

C’est indéniable, Lyon a muté ses 10 dernières années. Et les prix immobiliers n’en sont que le reflet. Cette sélection de 6 projets sur les 23 aujourd’hui en cours nous permet de voir que ces changements ne sont pas terminés et que le Lyon d’aujourd’hui n’aura plus rien à voir avec le Lyon de demain. Des éléments qui rassurent dans un contexte économique complexe, c’est ce que j’offre à l’ensemble de mes clients. Investisseurs, acheteurs ou vendeurs, ce sont tous ces éléments, et bien plus encore, qui me permettent de vous conseiller du mieux possible. Alors n’hésitez plus et contactez-moi pour échanger sur votre projet.